mardi 27 novembre 2007

Lettre des enseignants Rennes2

Les blocages sont une catastrophe.

Nous dénonçons le spectacle indigne qu'il nous est donné de voir sur notre campus. Alors que les cours avaient repris jeudi dernier, à la suite d'un vote hostile au blocage, des étudiants, ou prétendus tels, ultra-minoritaires, ont de nouveau occupé l'université. Cette situation nous désole d'autant plus que nous soyons fiers de travailler à Rennes 2, université d'excellence dans les sciences humaines et sociales en matière de formation comme de recherche. Nous entendons les inquiétudes des étudiants. Nous sommes nous-mêmes inquiets face à la paupérisation de l'Université française et à l'exigence de plus en plus explicite d'un utilitarisme immédiat. Certains d'entre nous sont opposés à la LRU et considèrent qu'elle n'apporte pas de véritable réponse à la crise de l'enseignement supérieur.
Pourtant, attachés à la libre circulation des idées et des savoirs nous refusons le diktat d'une minorité violence. Nous refusons de voir la force primer sur le droit, car la force est bien d'abord du côté de ceux qui bloquent les portes, dégradent les locaux, exercent des pressions verbales, voire physiques, à l'encontre des autres étudiants, des enseignants et des personnels administratifs, qui souffrent de plus en plus de cette situation subie au quotidien.
Nous voulons dire que les blocages sont une catastrophe, surtout pour les étudiants étrangers, les étudiants de familles modestes, et pour les néo-bacheliers. Ils sont une machine à accroître les inégalités, et une bombe à retardement car ils provoqueront la fuite de ceux qui en auront les moyens vers l'enseignement supérieur privé,n seul vrai bénéficiaire de ces modes d'actions.
Aussi, en affirmant notre soutien à l'équipe dirigeante, qui, dans cette situation, fait tout ce qu'elle peut avec beaucoup de dévouement, nous disons qu'il y a urgence à s'unir contre une minorité anti-démocrate qui ne tirerait sa force que de notre silence.

A. Antoine, G. Aubert, C. Badel, M. bergère, A. Boltanski, C. Boissière, P. Brulé, M. Cocaud, P. Derrien, C. garaukt, G. Gorre, E. Grélois, V. Joly, K. Kareila-Cohen, P. Karila-Cohen, P.-Y. Laffont, Y. Lagadec, J. Le Bihan, J.-M. Le Gall, J.-P. Lethuillier, F. Mazel, F. Mercier, D. Pichot, G. Provost, F. Quellier, I. Rosé, L. Rousselot, E. Sablayrolles, J. Sainclivier, J.-F. Tanguy, N. Tran, Chr. Vendries, enseignants en histoire de Rennes 2

vendredi 23 novembre 2007

Proposition de modification

En ces moments de blocage, il y a beaucoup de temps libre. Alors pendant le temps libre, je m'informe, je réfléchis et j'ai eu une idée qui en approfondissant mes recherches s'est avérée déjà en projet.
Rennes 1 réunit les filières de la santé, du droit et les filières économiques, de gestion, sciences juridiques et aussi des filières sciences humaines et sociales. Alors que Rennes 2 réunit les filières de sciences humaines qui à priori n'intéressent pas les entreprises (ce que je pense est faux , car une entreprise à besoind de personnes ayant étudiées la sociologie, la psychologie pour des domaines comme les RH et même pour aller plus loin pour le marketing pourquoi pas.....) donc les filières Rennes 2 c'est langues,lettres, art, communication ,sciences sociales et les sportifs.
Pourquoi ne pas réunir sous une même appellation les deux universités car elles appartiennent toutes les deux à Rennes non ?On aurait donc un même "paquet economique" où les entreprises peuvent investir, où elles pourront choisir la destination finale de 70 de leur investissement, les 30% restant seraient à la discrétion de l'université de RENNES.
Comme je disais plus haut, ce projet a déjà été proposé, mais malheureusement vu les événements de ces dernières années il a été sérieusement ralenti, dommage non ?

PS: Participez au sondage en haut

mercredi 14 novembre 2007

message laissé sur le blog de jean moulin35

Pour répondre à winston, je ne suis pas totalement contre son idée, des personnes qui ne respectent pas le règles instituées ainsi que leurs propres règles ne méritent pas de pitié.
Ca suffit maintenant, et puis pourquoi dégrader le batiment B alorq qu'ils ne font que réclamer plus de moyens pour les universités, c'est le monde à l'envers, c'est pas en dégradant encore plus les locaux qu'on viendra les aider. Ca sert à quoi de tagger les murs, laisser plein de bouffe périmée par terre....C'est du grand n'importe quoi !!De plus toutes leurs actions ne font que nuire encore plus à la réputation de Rennes 2 qui n'est dèjà pas fameuse, je vous le dit tout de suite. Ayant déjà envoyé des CV pour des stages, et bien il faut assurer à l'entretien parce que pour le moment avoir Rennes 2 sur son CV c'est handicapant... Alors je remercie les bloqueurs qui ne font qu'empirer la situation. On ne peut plus dialogeur avec eux, ils ne veulent plus ou ne veulent plus dialoguer, que reste-t-il à faire ? Une opération commando pour les déloger..... on risque d'y laisser des morceaux, dans ces cas là la police n'est elle pas là pour faire respecter les lois ? je suis d'accord que l'arrivée de la police, des CRS sur le campus de Rennes 2 pourrait aboutir à une situation de guérilla mais je pense que tôt ou tard on y arrivera....Malheureusement.
Une solution pour les étudiants bloquées et victime de ces abrutis (excusez moi pour le terme, mais ils ont le don de m'enerver !!) pourquoi ne pas organiser des cours sur le campus de Beaulieue avec accès filtré ?
Une question : Peut-on m'expliquer pourquoi ce sont uniquement les étudiants en lettres, socio, psycho, histoire de l'art, art du spectacles qui se mettent en grève ? Les étudiants en physique, chimie, bio, médecine, pharma, APS, langues, maths eux sont contre ces blocages et veulent bosser....oui ils ont du boulot, alors messieurs les bloqueurs arrêtez vos conneries (disons le franchement) et laissez aux motivés la possibilté d'aller bosser. Si ils veulent protester contre cette loi ils le feront, ils s'arrangeront pour les cours, mais une minorité ne peut plus empêcher une majorité à aller en cours....

mardi 13 novembre 2007

Lettre envoyée au "Figaro"

Je suis étudiant à Rennes 2 en 2ème année de licence LEA (Langues étrangères appliquées au commerce international).Je subis comme mes autres camarades de classe le blocage de la fac depuis mardi 5 novembre au soir. Je ne suis pas du tout d'accord avec ce principe de blocage car c'est une atteinte à la liberté des étudiants. L'université est un lieu public et tout le monde est libre d'y accéder, personne n'a le droit d'empêcher des étudiants d'aller assister aux cours donnés par les enseignants qui veulent bien se déplacer......

J'ai assisté aux AG. Le débat est long car les meneurs mélangent tous les différents sujets d'actualité ( loi d'autonomie des universités puis viennent s'ajouter la loi Hortefeux/ADN, le conflit des pêcheurs bretons....)
Au final ces AG ne sont que des actions de mécontentement vis à vis du gouvernement en place. La loi sur l'autonomie qui n'est pas sans reproches n'est qu'une excuse pour s'attaquer à Mr Sarkozy.

Je vous fait parvenir un tract qui a été distribué hier lors de la première AG où le vote du blocage a été voté à mains levées,.......Système qui d'après les bloqueurs est le plus démocratique, mais comment compter précisement avec cette méthode..........Hier lorsque le blocage a été voté, les étudiants opposés au blocage étaient en cours.....